12 luglio 2011

Jazz à Juan - dans les rues d’Antibes Juan-les-Pins, 14-24 juillet.

Le programme 2011
Editorial

"Après quelques semaines aux Etats-Unis, on est partis pour le festival d'Antibes, dans le Midi de la France. On les a tués". En 1963, Miles Davis est sous le choc : "À Antibes, une immense affiche de moi était placardée près de mon hôtel. J’ai pensé : c’est quand même un monde, on ne me donne pas ça à New York, mais ici, des milliers de personnes se déplacent spécialement pour t’écouter et te communiquer leur fraternité." Réunion de famille cette année encore à Juan, qui honore avec faste l’un des plus grands trompettistes de l’histoire du jazz, disparu voici aujourd’hui vingt ans. Tous les artistes qui vont se produire sur la mythique scène de la pinède auront une pensée pour Miles Davis, de Jamie Cullum ("J'ai découvert le festival à travers les enregistrements de Keith Jarrett et de Miles Davis") à Marcus Miller ("Il m'a appris à être moi-même"), sans oublier bien sur ceux avec lesquels il vécut au plus près l’aventure "Jazz à Juan" : Herbie Hancock et Wayne Shorter. Et puis tous ceux aussi qui, à un moment de leur carrière, ont croisé le parcours solaire de ce mutant de la note bleue. Tous vont se retrouver pour cette célébration annuelle qu’est le festival.
Parce que Juan, comme l’a si bien dit Joshua Redman, "c’est un vrai festival, pas une série de concerts, une véritable communauté qui se retrouve chaque année à un endroit particulier, à un moment particulier. Tout le monde est là autour d’une même passion, le jazz se vit physiquement". Sur la grande scène bien sur, mais aussi tout alentour, dans les rues et durant les "afters", où le jazz acquiert sa vraie dimension : "Juan-les-Pins, ce n’est pas juste une scène, c’est pour moi mythique ; Juan-les-Pins, c’est comme Carnegie Hall pour le classique. A chaque fois que j’ai entendu parler de Juan, c’était le sommet de la grandeur du jazz" (John McLauglin).

(http://www.jazzajuan.com/)

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